Gare au loup (Saint-Trinit, 23 juin 1876)

Le 23 juin 1876, Joseph Pont, berger chez M. Courtois, propriétaire à Saint-Trinit (Vaucluse), gardait son troupeau dans un bois de chênes appartenant à son maître. L’homme, né non loin de là, à Aurel (Vaucluse), 51 ans plus tôt, se rendit soudain compte que son troupeau était particulièrement agité. Il était environ 16 heures.
Devenant lui-même nerveux, il s’imagina qu’un loup rôdait et allait attaquer sous peu.
Aussi s’empara-t-il de son pistolet de la main droite et resta-t-il aux aguets un instant.
Mais, faisant un faux mouvement, il pressa la détente et le coup partit, lui broyant la main gauche et lui sectionnant l’index.
Grièvement blessé, il fit venir à lui un médecin de Sault, commune voisine, M. Courtois, qui s’empressa de lui panser le doigt. L’histoire malheureusement ne dit pas s’il y avait bien un loup.
Toujours est-il que, si c’était le cas, le coup de feu l’aura certainement fait fuir promptement.
  • Source : Le Journal du Midi, 1er juillet 1876, p. 3.

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