Tué par une hache (Sigoyer, 10 février 1840)

Le 10 février 1840, on fit une découverte macabre sur le territoire de la commune de Sigoyer, dans les Basses-Alpes. Le mort se nommait Ange Autran, un cultivateur de 40 ans. Né à Thèze, non loin de Sigoyer, il était marié à Marie-Anne Brunet et vivait à La Motte-du-Caire.
On l’avait retrouvé mort au pied d’un arbre, dans le bois de Gap, dans une zone reculée, près du quartier des Masses.
Son cadavre portait sur la tête dix blessures qui semblaient avoir été faites à l’aide d’un instrument tranchant, probablement une hache. Son chapeau, trouvé à quelques pas de là, semblait indiquer qu’une lutte avait eu lieu entre l’assassin et sa victime.
Autran était garde particulier et garde champêtre et s’occupait des domaines de quelques propriétaires de la commune. Aura-t-il fait une mauvaise rencontre ou sa mort a-t-elle été due à ses fonctions ?
Toujours est-il qu’on ne retrouva semble-t-il pas le coupable malgré les moyens de recherche mis en œuvre.
  • Source : Le Mercure aptésien, 23 février 1840, p. 3.
  • Registre d’état civil de la commune de Sigoyer, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 1MI5/1257.

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